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Festival du Chameau, des Arts et de la Musique du Sahel (FESTICHAMS)

Ce Festival du chameau, des arts et de la musique du Sahel, est organisé chaque année en janvier depuis sa création en 2012. Celui-ci vise la revalorisation de la culture sahélienne en utilisant comme support le chameau. Sur trois jours, on peut ainsi assister à des courses de dromadaires et des expositions d’objets des différentes ethnies du Sahel, avec une animation culturelle chaque soir.

Contexte et justification

Le sahel représente pour nombre de burkinabé une région austère ravagée par la sécheresse et la famine qui périodiquement font la une des médias tant au niveau national qu’international.

Il constitue pour le fonctionnaire burkinabé une sorte de pénitencier où il ne souhaiterait pas être affecté.

Pourtant le sahel regorge de richesses culturelles immenses :

  • Diversité d’ethnies (Peulhs-Rimaibés, Touareg-bellas, sonrais, kouroumba, Gourmatchés, et même des mossis).
  • Des sites touristiques très fournis (dunes de sable, mare aux oiseaux migrateurs et chevaux sauvages d’Oursi, site archéologique de Gandafabou, sites aurifères d’Essakane, de Gosey, de Tin-Zoubaratane, de Bom, de Takabangou ; les lacs de Oursi, Ganadaouri, Beldiambé, Darkoye ; Markoye, Kissi, Yomboli, Felerio ; la colline sacrée de Tondikara ; l’habitat traditionnel de types touareg, sonrai et peulh ; les lieux de vente de produits d’artisanat)
  • L’artisanat d’art et utilitaire à voir et/ou à revoir.

Ainsi, le sahel peut bâtir son développement sur la culture. Tous les éléments pour une exploitation culturelle judicieuse de cette région existent et il convient de les identifier, de les recenser et d’en faire des éléments moteurs dans le processus de développement.

La création d’un cadre de rencontres, d’expression de cette diversité culturelle et d’échange est essentielle pour permettre l’épanouissement culturel de la région, la dynamisation de circuits touristiques au bénéfice des populations.

Le chameau, moyen de transport millénaire et élément culturel de cette région constitue un facteur fédérateur autour duquel peut se bâtir un concept culturel de mobilisation de la jeunesse pour le développement et un élément de promotion culturelle, sociale et économique de la région.

La politique culturelle du Burkina offre aujourd’hui une occasion historique de réhabiliter les supports culturels de chaque région, l’intégration de chaque région dans le cadre global de la politique culturelle au niveau national et la création de richesses au profit des populations.

Aussi, la création d’un festival du chameau, des arts et de la musique du sahel (FESTICHAMS) peut-il constituer un levier très important pour la revalorisation, la promotion et le développement culturel du sahel.

Objectifs généraux

L’objectif général du projet c’est d’asseoir, à travers la création d’un festival, les bases du développement de la région à travers la promotion de sa culture sur le plan national et international. C’est l’utilisation de la culture comme un support de prise de conscience des populations du sahel sur les atouts qu’elles possèdent et qu’elles peuvent exploiter pour leur propre développement.

Objectifs  spécifiques

L’objectif spécifique du présent projet consiste à l’organisation d’un festival qui prend en compte le chameau comme élément culturel majeur pour la promotion du FESTICHAMS vise à :

  • Créer un cadre de rencontre et d’échanges entre les acteurs culturels du sahel eux-mêmes et entre eux et les autres au niveau national et international.
  • Promouvoir la musique grâce à la découverte des différents groupes musicaux qui seront répertoriés et invités au festival ; favoriser leur rencontre avec des producteurs et diffuseurs.
  • Promouvoir l’artisanat d’art et utilitaire grâce à la participation des artisans à l’exposition durant le festival ; faciliter la découverte de leurs œuvres par le public et les acheteurs.
  • Promouvoir le tourisme par l’identification et l’aide à la protection et à la revalorisation des sites touristiques.
  • Accueillir et protéger les oiseaux migrateurs de la mare d’Oursi.
  • Renforcer la coopération culturelle entre le sahel et les autres régions du paye et du monde par la présence de partenaire culturels du Burkina et d’ailleurs.
  • Sensibiliser les jeunes et les femmes sur l’utilisation des préservatifs (lutte contre le VIH/SIDA).

Favoriser l’intégration sous-régionale par la culture par l’invitation des artistes des pays voisins : Mali, Niger, Tchad, etc.…

PRESENTATION DU PROMOTEUR

Expériences passées et motivation

Monsieur DICKO Amadou DIEMDIODA, enseignant de profession, est un homme de culture et sa passion pour la chose culturelle s’est révélée grâce à la politique culturelle du Burkina dans les années 80.

En effet, à cette époque c’était les Directions Provinciales de l’enseignement de Base et de l’Alphabétisation (DPEBA) qui s’occupaient de la culture au niveau provincial. C’est ainsi que de 1987 à 1992, Amadou Diemdioda DICKO a été encadreur de troupes artistiques dans le cadre des éliminatoires régionales de la Semaine Nationale de la Culturelle.

Il est assistant culturel et crée la troupe TRINGUEL de l’Oudalan en 1986 qu’il encadre jusqu’en 1992.

En 1996, il organise une course de chameaux à l’occasion de la fête du Ramadan.

Il crée l’association DEENAL LEYDIMEN (1996) orientée vers la promotion culturelle, la sensibilisation sur la lutte contre le SIDA, la protection de l’environnement (collecte d’ordures ménagères et de plastiques, reboisement).

La campagne de sensibilisation et de lutte contre le SIDA s’est faite à dos de chameaux en collaboration avec PROMACO.

Expériences professionnelles

Ministre délégué : 2006-2007  et 2013-2014, Président du conseil de la Fondation karanta  (Mali-Niger, Burkina, Cote d’Ivoire, Sénégal, Guinée)

Député : 1992, 2002, 2007 et 2012

Conseiller technique : 2000-2002

1987-1992 : Animateur de troupes artistiques – correspondant de presse

2003 à nos jours : promoteur du Festichams

Essai poésie : la danse de l’eau.